Dans le cadre de l'été du Jardin du Luxembourg, découvrez à l'Orangerie, du 15 au 26 juin, une exposition mettant à l'honneur des peintures et photographies.
L'exposition "Noosphère - Représentations photographiques de la pensée" par l'artiste
Gauthier d'Ydewalle (compositions photographiques)
Gauthier d’Ydewalle invite à prendre le temps d’explorer la Noosphère, cet espace mental où se déploient les idées. Ses compositions photographiques sont autant de portraits d’ouvrages majeurs de la littérature, de la philosophie ou de la poésie. Leur représentation formelle emprunte les voies de l’abstraction au travers d’un langage spécifique.
A une époque marquée par l’accélération des flux de l’information et par la simplification, ses œuvres font l’apologie d’une pensée lente, profonde et longue. Plusieurs d’entre elles ont rejoint les collections du Musée de la Photographie de Charleroi, du Museu de Arte do Rio de Janeiro ou du Musée Wittockiana à Bruxelles.
L'exposition "Chant d'Est" par la Galerie Area
Zwy Milhstein (peintures, dessins, gravures)
Chant d’Est révèle le parcours riche et tumultueux de Milshtein, né en Moldavie en 1934 et toujours resté fidèle aux espaces de son enfance. Malgré la guerre, l'exode et l'exil, Milshtein a toujours produit une œuvre joyeuse et fidèle à l’esprit de l’Est et dans sa peinture il s’est montré grand inventeur reconnu par ses pairs et la critique.
Son œuvre est présente dans une cinquantaine de musées partout dans le monde. Exposition parrainée par l’Ambassade de Moldavie à Paris.
L'exposition "Trait pour trait" par l'artiste
Patrick Mirete (peintures)
Après avoir étudié l'histoire de l’Art et les arts plastiques à l’Université d’Aix Marseille, Patrick Mirete se consacre tout d’abord au design graphique ne cessant de peindre et de dessiner explorant notamment toutes les représentations de la figure humaine dans une approche naturaliste associée à une utilisation parfois non conventionnelle de la couleur pouvant, dans certaines œuvres, évoquer le fauvisme.
Inspiré par les œuvres de Vermeer, Hammershoi ou Hopper autant que par l'esthétique cinématographique, Patrick Mirete s’intéresse aux personnes mais aussi, en élargissant le cadre, aux « moments suspendus » aux ambiances vaguement mystérieuses. Par des compositions décalées, des cadrages décentrés, des visages détournés, il introduit un déséquilibre dans le but de capturer le regard et d’intriguer le spectateur. Il a exposé dans diverses institutions et galeries et son travail fait partie de plusieurs collections privées en France et à l‘étranger. Il vit et travaille près de Grasse dans le sud de la France.