Dans le cadre de l'été du Jardin du Luxembourg, découvrez à l'Orangerie, du 27 juillet au 7 août, une exposition mettant à l'honneur des peintures et des sculptures.

L'exposition "Indiennes" par l'artiste

Pascal Honoré (peintures)

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté »

Ces deux vers de Charles Baudelaire pourraient à eux seuls définir le travail de Pascal Honoré. Tout est là : l’ordre des compositions organisées à la manière d’un jardinier, la beauté des anatomies végétales, le luxe des ors venant orner les fleurs, les feuilles et les fruits comme autant de trésors, le calme des scènes campant des végétaux hors d’échelle et enfin la volupté des courbes et arabesques qui donnent à voir toute la sensualité des corps végétaux.

Dans les tableaux de Pascal Honoré, le végétal prend toute la place, repousse les bords et sort du cadre. Par un procédé issu de la tempera, technique millénaire, et par sa façon d’aborder le végétal, frontale et sans détour, le peintre réussit à rendre l’éphémère durable, il donne une éternité à ce qui ne devait être qu’un instant. Il y a aussi de la musicalité, quand, à travers la succession de ses œuvres, il développe le thème de la variation et enrichit le propos à mesure que son travail s’étoffe.

L’œuvre de Pascal Honoré est un herbier extraordinaire dans lequel se déploient des plantes qu’on n’a jamais vues, ou pas comme ça, mais qui nous parlent car elles puisent dans l’essence même de ce qu’elles sont : riches et puissantes.

L'exposition "Sur le fil de l'Art" par la Galerie Mizen Fine Art

Gésine Arps (peintures)

L'exposition "Sur le fil de l'art" met en lumière la capacité de Gésine Arps à créer des œuvres qui reflètent sa vision du monde et sa relation à celui-ci. Ses œuvres sont une explosion de lumière et de messages positifs.

Chacune de ses œuvres est le fruit d'une méditation portée spontanément sur la toile à travers un symbolisme qui frôle parfois l'abstraction, impliquant émotionnellement le spectateur comme devant une représentation théâtrale.

Sa peinture n'est pas destinée à représenter la réalité, mais à vous donner l'occasion de l’inventer.

L'exposition "Empreintes -  Enveloppes" par l'artiste

Guillaume Werle (sculptures)

"Sculpteur figuratif, je questionne le rapport de l’être humain au temps, sa présence au monde, son impact sur ce dernier. Je développe un vocabulaire formel fait de pleins que je nomme Enveloppes, et de creux, Empreintes. Le vide ainsi que les espaces font aussi partie de mon langage plastique. Je compose ou recompose des sculptures en bas-reliefs et en rondes-bosses dans des chorégraphies qui incluent aussi l’immobilité́.

Mes productions récentes sont faites de corps sensuels que je modèle dans la terre glaise. Ils sont tantôt réalisés taille nature dans un jeu de corps à corps avec la matière, tantôt petits avec une tension vers la monumentalité́.

Le principe de la prévalence de la vie que je mets en avant dans mes productions, transcende l’idée de Louis Cane selon lequel la toile est le Linceul et le châssis, la croix. Celle-ci est introduite dans mes productions, telle une notion historique, par l’utilisation d’une toile de lin que je monte sur châssis. Cette toile spécifique joue de transparences et fait écho aux reflets trompeurs de la lumière sur les Empreintes.

Les plâtres finement produits tels des coquilles d’œufs, les éléments vestimentaires, sculptés ou récupérés et les empreintes de pieds, sont utilisés pour leur valeur symbolique, anthropologique, ou sociologique".